Opus II : « Ils s’en allaient gouter à une autre ville »
Départ du Havre Quai du Cameroun, de la péniche de la résidence fluviale d’artistes.
Résidence du 24 mai au 30 mai.
S’inspirant du réalisme dans la fiction, cette résidence fluviale est une invitation à arpenter un territoire, à aller à la rencontre de l’inconnu et avant tout d’un public peu coutumier des différentes esthétiques de l’art contemporain. Ouvrant sur une nouvelle perspective de ce que peut être l’atelier d’artiste, le fleuve La Seine constitue un théâtre sublime, propice à la flânerie artistique dans le sens baudelairien. Partir à la (re)conquête de cet environnement et de ses habitants participe à la fabrication des dynamiques communes pour une meilleure transmission des idées.
C’est le fleuve qui a su façonner l’identité commune de la Vallée de la Seine, dont nous sommes aujourd’hui fièrement amoureux. En effet par elle s’est façonné une identité qu’il s’agit de mettre en avant dans un esprit de partage et de construction d’une mémoire collective. L’édification de notre pensée s’est construite à travers ce territoire qu’est la Seine, car il a été le fondement des relations humaines depuis des siècles. De nombreux auteurs comme Gustave Flaubert, Victor Hugo et bien d’autres avant et après eux, ont su trouver dans la Seine une muse qui fait de ce territoire un espace parfois fantasmagorique, mais tellement empreint de réalité tant les atmosphères qui s’y dégagent flirtent avec l’imaginaire.
